Celle-ci a visité la grande exposition qui se tient actuellement à Florence présentant 140 tableaux du Maitre italien venant du monde entier. Elle en a rapporté toute une série de photos qui, même si celles-ci ont bien du mal à rendre compte de la beauté des œuvres, ont permis de montrer la magnificence des couleurs et de la lumière et le travail sur les visages dans ses tableaux.
Béatifié en 1982, par Saint Jean-Paul II et proclamé patron des artistes en 1984, Fra Angelico fut « totalement religieux et totalement peintre ». On reconsidère aujourd’hui son rôle dans le quattrocento qui fut prépondérant, bien au-delà de l’image du peintre dévot à laquelle on l’a cantonné pendant longtemps.
La partie de l’exposé de la conférencière dévolue au travail du peintre dans le couvent San Marco à Florence, bien que raccourcie du fait de l’heure qui tournait, a été la plus intéressante : l’artiste y était au sommet de son art.
Annie Blazy a bien fait comprendre à l’assistance, « que le défi de la peinture et de représenter le divin, alors que le divin est, par nature, irreprésentable ».
Un moment de beauté, hors du temps.
Prochaine conférence du CIC : « la lumière à quoi joue-t-elle dans l’univers? » le 21 janvier à 18h à l’espace culturel