Ce furent 75 minutes pour plonger dans un travail d’introspection inédit, mêlant souvenirs d’enfance, hommages aux grands de la danse, Noureev et Patrick Dupont, questionnements sur le pourquoi de la danse.

« Il faut vivre le geste, mettre sa conscience dans le geste, car la danse est l’art de l’instant, du sensible, de l’éphémère... », expliqua-t-elle tout en dansant tandis que la lumière jouait autour d’elle.

L’éclairage particulièrement travaillé et les effets visuels sur le fond de scène agrémentèrent heureusement certains moments par trop répétitifs. Mais le public a vécu quelques instants de pure émotion : ainsi, lors de son interprétation, toute personnelle, de « La mort du cygne » avec un voile plastique flottant majestueusement autour d’elle.

Cette soirée a permis de retrouver une grande artiste venue il y a plus de 20 ans à Vaison, et de fêter ainsi la centième édition de son spectacle monté avec le metteur en scène Julien Derouault « La femme qui danse ».

Prochain et dernier spectacle de Vaison Danses, mardi 26 juillet à 22 h : « La Pastorale » du Malandain Ballet Biarritz.

Nota : la production restreignant la possibilité de publier des photos, seule celle du public est mise en ligne.