Malheureusement, cette commémoration, hommage national aux 100 000 soldats morts pour la France en Indochine et en Corée, placée sous la présidence de Dany Manin, adjointe aux associations, n’a pas connu une forte mobilisation.

Il faut remercier pour leur présence, les adjoints de la mairie de Roaix, Chantal Monnier et Bernard Chabaud, Vincent Boisserie, délégué de l’ASAF (association de soutien à l’Armée française), le lieutenant Volatier des sapeurs-pompiers, les anciens combattants d’Algérie (CATM), Raymond Bertoncello, ancien combattant d’Indochine, Véronique de Castro seule porte-drapeau, et le Souvenir Français, en charge du protocole.

Le discours officiel lu par Dany Manin rappelait que ne devaient jamais être oubliés les combats de ces Français, menés dans les conditions les plus rudes, que plus de 20 000 soldats français sont demeurés prisonniers, et que devait être transmis aux jeunes générations ce double héritage, celui du courage et celui de la vérité, non pour exalter la guerre, mais pour comprendre ce qu’elle exige, ce qu’elle détruit et ce qu’elle révèle aussi de la force humaine.

Un message qui a du mal à être entendu, car nous sommes « le pays qui commémore le plus », et la fréquentation des commémorations s’effrite inexorablement. Un certain nombre de cérémonies commémoratives sont aujourd’hui au cœur d’une réflexion sur de leur devenir.

Prochaine commémoration : combats de la Résistance – mardi 10 juin à 17 h au cimetière Saint Laurent puis à la grotte de Crestet.