Trés actif dans la défense de l’agriculture vauclusienne dans les instances nationales, le sénateur Lucien Stanzione est particulièrement attentif à la situation des cultures « de niche », qui ne sont pas prises en compte au niveau national, mais restent importantes pour l’économie locale, comme les fruits.

Préoccupé par la situation de la viticulture, il a déjà réuni, pour discuter des solutions possibles, les autres sénateurs du département avec des viticulteurs. Sa visite aux établissements Plantin fait partie de sa recherche de solutions de reconversions pour les vignes.

Leurs dirigeants cherchent à relancer la culture locale pour alimenter en truffes leur entreprise. Ils importent du monde entier pour avoir une charge de travail aussi régulière que possible sur l’année.

Selon eux, il est possible d’avoir dans la région un bon revenu, entre 10 000 et 20 000 euros par hectare, si la plantation est bien faite et bien suivie les cinq premières années, la première récolte arrivant à la septième ou huitième année. Ils estiment le coût de plantation entre 10 000 et 15 000 euros par hectare, comprenant les plants et l’installation d’arrosage.