Lucien Stanzione, sénateur du Vaucluse, se félicite de la récente décision du parlement européen de ne pas considérer les huiles essentielles de lavande et de lavandin dans les produits chimiques. C’est pour lui une décision heureuse pour laquelle il rappelle qu’il a beaucoup œuvré. Il était à Bruxelles la semaine précèdent le vote. Il y a rencontré notamment Christophe Clergeau, député européen socialiste en charge des sujets agricoles et environnementaux, qui suivait activement le dossier à Bruxelles.

Il explique avoir défendu que « l’huile essentielle est un mélange à considérer comme un produit dans son ensemble et non comme une addition de composés avec leurs propriétés propres » et affirme : « Cette décision pourrait sauver notre patrimoine lavandicole.

« La révision du règlement sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances et des mélanges visait à mieux contrôler les produits complexes dont les produits pétroliers : les autorités sanitaires devront maintenant considérer l’ensemble des composants des substances complexes dans l’analyse des risques. Étant également des substances complexes, les huiles essentielles auraient également pu être concernées. Cette nouvelle approche aurait entrainé des surcoûts importants pour identifier et tester les centaines de molécules différentes qui composent une huile essentielle. Surtout, cela aurait conduit à nier les effets bénéfiques engendrés par l’association des différents composants qui forment l’huile essentielle » développe de son côté le député européen.