Annie Blazy, présidente d'Hadrien 2000, et les cinq récitants ont fait revivre vendredi soir dans la cathédrale de la cité médiévale la magie de leur dialogue autour des poèmes du « Cantos Toscanos » de François Cheng, en regard des cinquante peintures de Kim en Joon, père dominicain.

Les six récitants en ombres chinoises derrière la tenture de mousseline donnent vie à leur dialogue fait de quête spirituelle, tant par les traits de pinceaux de l'un que par les mots du poète portant sur la vie, la mort ou la beauté, au sein d'une nature omniprésente. La lumière irradie des vitraux où l'anthracite sombre répond aux interrogations de François Cheng sur « cette vie qui se termine en aveugle, que laissera-t-elle ? »

La centaine de personnes présentes ont assisté avec bonheur à ces lectures à voix haute au son de la harpe celtique, de la flûte ou du Spacedrum joué par la musicienne Delphine Ragonot.

Cette soirée donnée au profit des Amis de l'Église de la Cité Médiévale (AECM) pour la restauration de la cathédrale aura une suite, annoncée pour le mois d'avril, avec des lectures d'un des romans de François Cheng « Le Dit de Tianyi »

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D. S.