DES SABLES AUX MUSÉES : UNE HISTOIRE ÉGYPTIENNE EN EUROPE

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DES SABLES AUX MUSÉES : UNE HISTOIRE ÉGYPTIENNE EN EUROPE

Vaison-la-Romaine
11 janvier 2019 - 16:32
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Jeudi dernier, l’amphithéâtre de la Cité Scolaire accueillait une conférence de l’Université Pour Tous, la première de l’année 2019. Le thème présenté par David Lavergne était « Les premières collections égyptologiques en Europe ». 

Une cinquantaine d’auditeurs se sont déplacés malgré le froid mordant de la soirée lancée par Antoine Abou.

David Lavergne, conservateur en chef du patrimoine à la Direction des Affaires Culturelles (DRAC) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, est venu évoquer l’histoire de ces objets qui ont éveillé bien des curiosités à compter du XVIIe siècle. L’Egypte ayant toujours fasciné les Européens, à la fois pour son histoire si ancienne mais aussi pour avoir participé à la naissance de la Bible. Dès la fin de la Renaissance, les intellectuels et les curieux de cette civilisation ont commencé à rapporter des objets de toutes sortes. C’est ainsi qu’avec le temps les premiers musées sont apparus pour partager avec le plus grand nombre ces « curiosités ».

Dans un premier temps les précurseurs des XVIIe et XVIIIe siècles, en particulier le Musée Grégorien de Rome animé par l'ordre des Jésuites. Puis, plus tard, le bouleversement scientifique causé par la campagne d'Égypte de 1798-1801 et les enjeux politiques de l'égyptologie naissante ont amené la création des départements spécialisés du Louvre et du British Museum. Enfin, la présentation des collections issues des fouilles et des achats opérés par les diplomates européens durant la première moitié du XIXe siècle ont enrichi ces collections.

David Lavergne est chargé de la gestion patrimoniale et scientifique du département du Vaucluse, au service régional d’archéologie. Il est chargé de cours au Centre Camille Jullian (Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme) ; ses domaines de recherche sont en particulier les jardins antiques et les cultes gallo-romains. Il travaille avec les différents musées de la région. Il a par exemple participé à la conception du Jardin Hortus, jardin d’inspiration romaine à côté du musée de l’Arles antique. Mais il s’est intéressé aussi à « 2000 ans de nains de jardins ». Bien sûr, collections égyptiennes sont un autre de ses centres d’intérêt.

 

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