SUPERVUES 2018 : C’ÉTAIT LA DERNIÈRE ÉDITION

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SUPERVUES 2018 : C’ÉTAIT LA DERNIÈRE ÉDITION

Vaison-la-Romaine
02 janvier 2019 - 09:33
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Il n’y aura pas de Supervues en 2019. C’est la décision de Laurence Gurly, qui arrête après l’édition 2018, qui a été un succès.

« UN TRAVAIL DE FOU »

Au fil des années, Supervues avait pris une place importante dans le paysage de l’art contemporain régional, recevant 384 artistes. L’édition 2018, la dernière, a reçu 1 190 visiteurs. À ce moment-là, Laurence Gurly envisageait encore une édition 2019, pour laquelle elle « avait des pistes ».

Elle a finalement décidé d’arrêter, pour « faire autre chose ». « C’est un travail de fou », dit-elle. Elle passe trois mois à ne « faire que cela ». Il y a quelques personnes qui l’aident à la programmation, et à la manutention, mais elle est seule pour l’administration et la communication.

Les amateurs d’art contemporain et de cette remarquable manifestation regretteront la fin de Supervues.

Des bonnes volontés pour constituer une équipe d’organisation qui se répartirait une tâche trop lourde pour une seule personne peuvent-elles permettre une édition 2019 ? L’avenir le dira.

UNE ÉDITION RÉUSSIE

L‘édition 2018, qui semble devoir être la dernière a été, une fois de plus, une réussite. Les 35 chambres de l’hôtel, transformées en mini galeries, ont accueilli 35 artistes. La règle de la manifestation est qu’ils ne peuvent venir qu’une seule fois. Le public a été au rendez-vous, malgré les circonstances.

« Les artistes sont sélectionnés par un groupe informel d’amateurs d’arts et de galeristes », dit-elle pour expliquer le choix des artistes invités. Elle regrette que « toutes les oeuvres ne puissent pas être exposées ». Les artistes viennent de Rhône-Alpes, d’Occitanie, bien sûr de la région PACA. Pour 2019, l’association « a déjà des pistes » pour trouver des exposants, mais ce n’est pas un problème, elle « reçoit beaucoup de dossiers », expliquait alors Laurence Gurly, satisfaite du résultat de son travail.

La manifestation était organisée par une association lois 1901, « Les petites bobines », qui se consacrait initialement au cinéma. Le coût de cette organisation dépassait les 11 000 euros.

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