Gilles Vincent et Maurice Gouiran, deux écrivains particulièrement productifs, ont discuté de leur façon de concevoir leur création littéraire, dans un échange passionnant qui a duré plus de deux heures.

Après avoir défini ce qu’ils entendaient par polar, roman noir, thriller, les deux écrivains particulièrement productifs ont discuté de leur façon de concevoir leur création littéraire.

Maurice Gouiran, scientifique aux idées sociales bien arrêtées, écrit des ouvrages ancrés dans une réalité historique pas toujours bien connue, et y fait évoluer ses personnages imaginaires. Il se voit comme écrivant des histoires, que d’autres baptisent romans policiers.

Gilles Vincent est arrivé à l’écriture par la lecture, et se dit incapable de rester sans écrire. Passionné de cinéma, il écrit pour tous mes âges, et affirme ne pouvoir écrire un paragraphe sans le voir de façon cinématographique. Plusieurs de ses ouvrages sont en cours d’adaptation pour la télévision.

Tous les deux constatent sans pouvoir l’expliquer que la télévision c’est 70 % de « polars », tandis que pour l’édition c’est 40 % de polar et 60 % de romance. Interrogés sur la façon de se lancer, ils déconseillent l’auto-édition, qui ne permet pas un regard extérieur objectif.

Jeudi 15 mai, à 18 h 30, Dominique Boulard recevra à la librairie Montfort Beatrice Lacombe, auteur, et Corinne Bessis, dessinatrice, pour une discussion autour de leur livre « Dentelles dentelles », inspirée de balades dans les dentelles de Montmirail.