Une forte odeur de fumée, une brume dense, ce matin les habitants de la ville se sont retrouvés dans une ambiance désagréable. De quoi bien se remplir les poumons de particules fines, celles qui vont loin dans les alvéoles pulmonaires et qui viennent de justifier des alertes préfectorales et des restrictions de circulation.

Du pont-neuf, on peinait à voir la Haute Ville. Le nuage couvrait bien la vallée de l’Ouvèze, et les rues de Vaison.

Cette fumée venait de Crestet. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident arrive, en venant de ce quartier, pour la même cause, un brûlage de végétaux.

Rappelons que, selon le site AthmoSud, « Autrefois passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 €, le contrevenant coupable de brûlage de déchets verts à l’air libre risque désormais une amende maximale de 750 €, ce qui correspond au passage d’une sanction pénale de classe 4 à classe 3. »

Également, le site mentionne que « les brûlages de déchets verts peuvent représenter jusqu’à 45 % de la masse des particules dans l’air ambiant », et que «50 kg de déchets verts brûlés égalent trois mois de chauffage au fioul, 13 000 km de véhicule à moteur diesel Euro 5, et de 90 à 650 aller-retour en déchetterie à 20 km.

Un tel incident s’était déjà produit. Visiblement, la réponse des pouvoirs publics, s’il y en a eu une, n’a pas été dissuasive. Peut-être cette fois ?

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