Devant les 2500 spectateurs du théâtre antique, Blanca Li, chorégraphe espagnole de premier plan, a fait vivre au public une aventure déroutante : avec une chorégraphie pleine d’audace renforcée par la puissance de la lumière de Pascal Laajili, les corps des dix danseurs quasiment nus ont évolué sur la musique du livret de l’opéra de Purcell.

L’amour entre Didon, reine de Carthage, et Énée, futur fondateur de Rome, reste l’un des passages les plus émouvants de l’Enéide de Virgile. Sur la version enregistrée par Les Arts Florissants, Blanca Li a livré de cet opéra une interprétation très personnelle. La scène inondée d’eau évoquant la mer a permis une chorégraphie « on Ice » inattendue avec de beaux tableaux, mais parfois lassante lors des glissades répétées des danseurs sur le sol.

Place désormais au très grand Preljocaj pour la soirée de clôture mercredi 23 juillet à 22 h avec « requiem ». Spectacle complet…

Photos Antoine Abou