MAISONS FISSURÉES : UN ESPOIR ?
De nombreuses maisons, sur le territoire de la commune, un peu partout, sont victimes de mouvements différentiels de terrain et se fendent. Une ordonnance veut faciliter la prise en charge des dégâts.
L’ordonnance « relative à la prise en charge des conséquences des désordres causés par le phénomène naturel de mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols » a été publiée.
Le texte, qui concerne les dommages liés aux retraits-gonflements des argiles, est paru au journal officiel du 9 février. Pour la seule année 2022, le coût d’indemnisation est évalué à 2.9 milliards d’euros par les pouvoirs publics.
Les textes d’application de cette ordonnance devraient être publiés d’ici l’été et permettre d’augmenter le nombre de communes éligibles à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Parmi les mesures prises, on peut citer :
- Ajouter les cas de dommages résultants d’une « succession anormale d'événements de sécheresse d'ampleur significative » ;
- Limiter la garantie « aux dommages susceptibles d'affecter la solidité du bâti ou d'entraver l'usage normal du bâtiment » ;
- Décider que « 'indemnité due par l'assureur doit être utilisée par l'assuré pour réparer les dommages consécutifs aux mouvements de terrain différentiels » ;
- Préciser « les obligations incombant aux experts désignés par les assureurs dans la conduite de l'expertise »…
L’ordonnance entre en vigueur à une date fixée par décret et au plus tard le 1er janvier 2024, et, pour certaines dispositions, au 1er janvier 2025.