L’assemblée générale de l’Ascren, l’Association Sportive et Culturelle des Retraités de l’Éducation Nationale, a été présidée pour la dernière fois, le 9 décembre, par Daniel Henriot. Après 18 ans de présidence, sur un poste crée à l’origine par son père, qui l’occupa 12ans, dans ce qui était au départ le club de la MGEN, et est devenu plus tard l’Ascren. Il a aussi été pendant six ans trésorier.

« En 40 ans d’existence, l’association a évolué. Il y avait auparavant plus de voyages, mais les causeries et les marches ont toujours existé », dit-il. Il se souvient en particulier, mais parmi d’autres, d’un voyage d’une semaine en Italie. Il constate que « Les adhérents sont plus âgés qu’auparavant », en partie en raison du recul de l’âge de la retraite pour les enseignants, en partie aussi en raison des réticences constatées dans toutes les associations de s’engager à long terme.

« J’ai l’âge de passer la main, j’ai préparé une nouvelle équipe depuis deux ans, je pense avoir trouvé les personnes qui pourront continuer à faire vivre l’association », dit-il, tandis qu’il sera maintenant président honoraire, et qu’il garde le poste de trésorier dans six autres associations.

La nouvelle présidente, François Nio, a un nom d’origine suédoise, mais sa famille est bien française. Elle a fait carrière comme professeur d’anglais dans le Loiret, avant de rejoindre notre région où elle a des relations. Elle est membre de l’association depuis cinq ans. Elle souhaite poursuivre le développement de l’Ascren « dans le même esprit de partage, d’entraide qu’auparavant ». Pour les projets, elle reste modeste, et verra avec son équipe, qu’elle considère comme « sûre, fiable et expérimentée ».