Nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour avoir attribué par erreur cette conférence à l’UPT lors de la publication de cet article. 

Charles Garnier, célèbre architecte du XIXe siècle, est surtout connu pour l’Opéra de Paris, mais son œuvre s’étend bien au-delà. Sur la Riviera, il trouve un terrain d’expression plus intime et expérimental. À Bordighera, en Italie, il construit sa villa personnelle en 1871, un havre méditerranéen où il mêle influences classiques et vernaculaires. Cette résidence, entourée de jardins luxuriants, reflète son goût pour l’intégration du bâti dans le paysage.

Garnier participe aussi à l’essor architectural de la Riviera française, notamment à Nice et à Monaco, où il conçoit des villas et des bâtiments publics. Son style, marqué par l’éclectisme et une attention aux matériaux locaux, s’adapte au climat et à l’art de vivre méditerranéen. À Bordighera, il s’implique dans la vie locale, rédige des textes sur l’urbanisme et contribue à la valorisation patrimoniale de la région. Son œuvre sur la Riviera témoigne d’un regard sensible, entre rigueur académique et liberté créative.

Antoine Abou invitera les auditeurs à suivre les pas de celui que l’on surnomma parfois « le Véronèse de l’architecture », depuis les fastes parisiens jusqu’aux rivages ensoleillés de Bordighera, en traversant Nice, Monaco et Menton. De 1860 à 1898, année de sa disparition, Charles Garnier a semé sur la Côte d’Azur et la Riviera italienne une série d’œuvres remarquables : l’Observatoire de Nice, le casino-théâtre de Monte-Carlo, mais aussi des villas méditerranéennes empreintes de raffinement, telles que la villa Maria Serena à Menton et sa propre villa à Bordighera, témoignages d’un art de vivre et d’un regard nouveau sur le paysage.

Antoine Abou est maître de conférences honoraire et président de l’Université pour Tous de Vaison-la-Romaine. Dans sa vie professionnelle, il s’est particulièrement intéressé aux problèmes d’éducation dans la Caraïbe. Dans ses autres vies, la musique, les associations, la photographie et le journalisme ont absorbé une bonne partie de son temps.

Conférence le 1^er octobre 2025 à 18 h à l’espace culturel.