LE « CHANT DES PROFONDEURS », SELON FLORENCE GOSSET
Après la sculptrice Édith Guillaume, l’artiste peintre et graphiste Florence Gosset investit la nef de la cathédrale de la haute-ville avec une quinzaine de grands formats sous forme de monotype sur papier de soie, suspendus à la manière des kakemonos japonais.
Dans la nef de la cathédrale de la haute-ville, ce milieu « magique et serein », Florence Gosset, qui préside le collectif Artémis, un groupe d'artistes exposant sous la tutelle de la déesse de la lune et de la nature sauvage, présente « Le chant des profondeurs » en combinant non seulement les techniques de dessin, de la peinture et de la gravure, mais aussi en maîtrisant l'éclairage de ces productions qui résonnent avec les couleurs de l'édifice et la lumière des vitraux du père Kim.
« La première histoire de ce graphisme et de ces grands formats, c'est que je travaille au bord de l'Ouvèze, et que, sur ce territoire, il y a une histoire de crue qui fait que lorsque l'eau se retire, depuis des années je recueille les racines des arbres qui ont été déracinés et je mets à sécher ces filaments qui m'inspirent un graphisme lancinant ».
Ce chant des profondeurs, est-ce celui de l'inconscient, du sacré, des forces élémentaires, celui des ancêtres, des eaux ou de la terre ? Peut-être tout cela à la fois.
Exposition, organisée par l'Association des amis de l'église de la cité médiévale (AECM), à voir jusqu'au 26 juin, tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h. Entrée libre.