Dimanche, l’espace culturel accueillait la troisième fête du Diamant noir, organisée par l’association des trufficulteurs du Vaucluse et le syndicat des trufficulteurs du Vaucluse. Ils recevaient aussi un producteur de pommes de terre AOC de Pertuis, des producteurs d’huiles d’olive… Les visiteurs ont aussi pu admirer deux expositions de photo, assister à des démonstrations de préparations truffées par des chefs, à une démonstration de cavage…

Nicolas Monnier, président de l’association, expliquait que les adhérents veulent promouvoir la truffe et ont pris des engagements sur la qualité. Ils datent la récolte, ne la commercialisent pas à plus de sept jours, contrôlent la qualité, pas de truffe molle ou pas mure… Il qualifié la récolte 2024-2025 de bonne, il a plu au bon moment. Il rappelle le dicton « S’il pleut à la saint Roch, la truffe pousse sur un roc »

Véronique Michelet, présidente du syndicat, est plus nuancée. Il a plu au bon moment, vers le 15 aout, mais pas partout, puis la canicule a réchauffé la terre, tuant une partie des truffettes. Malgré cela, le Vaucluse reste le premier producteur de la région Sud, et un des premiers de France. La commercialisation a évolué. Alors qu’avant le Covid, la totalité de la production se vendait sur les marchés, il n’y en a plus que 30 %, le reste étant en vente directe. En parallèle, le truffotourisme se développe.

Comment conserver ses truffes

La discussion avec les producteurs permet de connaître leurs préconisations pour la conservation des truffes. Ils conseillent de les mettre en bocal en verre avec du riz, dans un morceau d’essuie-tout, au réfrigérateur, et d’ouvrir le bocal tous les jours, car « les truffes respirent ». Cette méthode permet de les garder fraiches jusqu’à quinze jours après la récolte. Elles peuvent aussi être congelées.