ANDRÉ ALAZARD, ANCIEN RÉSISTANT REÇOIT LA LÉGION D'HONNEUR
Entré dans la résistance à l'âge de 13ans, André Alazard samedi dernier, dans la salle des fêtes de son village natal, entouré par sa famille et de nombreux amis, a reçu très ému les insignes de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur des mains de René Lambert, chevalier de la Légion d'honneur.
Jean-Pierre Larguier, le maire, après avoir souhaité la bienvenue aux personnalités présentes pour cet évènement, Lucien Stanzione, sénateur, Claude Haut sénateur honoraire, Sophie Rigaut, conseillère départementale, Florence Bertrand maire de Crestet, Didier Leplanquais, président nord Vaucluse de la société des membres de la Légion d'honneur, Franck Tison, directeur de l'Office national des anciens combattants (ONAC), Jérôme Ruel président des combattants résistants du Vaucluse (C.V.R.), Michel André président du Maquis Vasio, dont André Alazard a été président et les nombreux porte-drapeaux, a retracé le parcours d'André Alazard.
« André est avant tout un Sabletain né en 1933, connu dans notre village comme quelqu'un d'héroïque. Il a servi dans les forces françaises de l'intérieur de janvier 1943 à août 1944. Fils de résistant, malgré son jeune âge (13ans), il a participé avec courage aux côtés de son père Julien, chef de de la résistance sur Sablet, Gigondas et communes environnantes, à différentes actions locales contre les allemands et assuré les liaisons entre divers groupes des maquis, bravant les risques d'arrestation.
André parcourait à vélo le territoire avec des messages qu'il devait cacher dans des lieux bien précis, ou à remettre à des personnes se trouvant à Sablet et ses environs et même jusqu'à Orange. Il ravitaillait les réfractaires aux S.T.O., de Vaison et Buis les Baronnies, toujours avec allant et bonne humeur pour ne pas faire remarquer.
Après la libération du sol français, avec son père, il devient un membre actif de la mémoire et du Souvenir de celles et ceux qui ont combattu pour notre liberté et nous nous devons tout mettre en œuvre pour transmettre le devoir de mémoire » a conclu Jean-Pierre Larguier.
« Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent. »