À RASTEAU LITTÉRATURE ET VIN FONT BON MÉNAGE
Pour cette deuxième édition des rencontres œno-littéraires de Rasteau placée sous le parrainage de Nicolas D’Estienne d’Orves, les rencontres tant littéraires qu’œnologiques ont été variées.
Il y en avait pour tous les goûts.
Samedi après-midi c’était au tour d’Emma Becker ( « Le mal joli »)et de Nicolas D’Estienne d’Orves (« Arletty, un cœur libre ») de croiser le fer sur le thème plutôt à la mode de « la femme libre »…Chacun a donné sa définition de la liberté en y reconnaissant plutôt un processus qu’un aboutissement.
Mais c’est la conférence suivante qui a capté l’attention : Pierre Chavagné (« La femme paradis »)a fait découvrir à son auditoire un genre littéraire plutôt méconnu : «le nature writing ». Et pourtant selon l’auteur, ce genre littéraire remonte à Chateaubriand, la véritable référence étant Henry David Thoreau avec « Walden ou la vie dans les bois ». Cette littérature des grands espaces montre souvent que la nature à laquelle on rend hommage est un révélateur de l’âme. Il y a une majorité d’auteurs américains dans ce domaine même si des Jean Giono ou Sylvain Tesson en font naturellement partie.
Le clou du salon a été le seul en scène de Sophie Forte le dimanche après-midi qui a rempli la salle de conférence sans oublier le tête-à-tête avec Nelson Monfort qui a clos ces rencontres.
Rendez-vous est pris à Rasteau pour la troisième édition en 2025.