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SCÈNE PARTAGÉE, PLAISIR MULTIPLIÉ AVEC JÉRÉMY ALBERGE ET NASSIM BATTOU

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Avancement

SCÈNE PARTAGÉE, PLAISIR MULTIPLIÉ AVEC JÉRÉMY ALBERGE ET NASSIM BATTOU

Vaison-la-Romaine
25 juillet 2024 - 15:08
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Jérémy Alberge et Nassim Battou se sont produits mardi soir dans le cadre du festival Vaison Danses.

Le théâtre Leonardo Gianadda (ex du Nymphée), qui devient un nouvel espace de marque pour le festival Vaison Danses, a fait le plein de sa jauge, c'est à dire 400 places, avec la Scène partagée entre Jérémy Alberge et Nassim Battou, organisée ce mardi par le festival que dirige Pierre-François Heuclin. Jeremy est directeur depuis 2021 de la compagnie Lamalo. Initialement champion de France en danse électro, il présentait avec trois autres interprètes sa nouvelle pièce « Agapè », terme grec qu'on pourrait traduire par « l'amour idéal ». Nassim Battou, de son côté, vient du hip hop, mais il a travaillé aussi bien dans les domaines de la danse contemporaine que du cirque ou du théâtre dont il essaie de conjuguer les apports à ces spectacles. Il présentait lui aussi une toute nouvelle création pour « Danse Mouvance », un centre de formation artistique installé à L’Isle-sur-la-Sorgue, dont Géraldine Carel est la directrice artistique.

 

En première partie, dans la chorégraphie de Jeremy Alberge, beaucoup de fumée, beaucoup de câlins, comme si dans notre monde turbulent et instable, il fallait d’abord se réconforter et reprendre confiance, et cela tous ensemble ou en tout cas en solidarité avec ses proches. Pas de déploiement de costumes clinquants et coûteux, pas de différence entre filles et garçons, comme si nous étions tous logés à la même enseigne. Mais de la vitalité à revendre, car la danse, du moins celle qui se donne sur scène, est le fait de la jeunesse. La plus jeune danseuse de la soirée fêtait d’ailleurs ses 14 ans !

 

En deuxième partie, la nuit tombe avec « l'Attente de l'aurore » de Nassim Battou. Les effets de lumière prennent alors tout leur sens. La fumée est toujours là, par instant, pour estomper le tableau. Les douze danseurs font foule et le chorégraphe dispose ainsi d'une corde supplémentaire à sa mise en danse : les effets de groupe, où il peut jouer de tous les assemblages possibles et de leur dynamique.

En bref, plus qu'une scène partagée, ce fut un plaisir partagé qui s'est traduit, on s'en doute, par une chaleureuse ovation.

Victor Ducrest

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