« L’ART DE SUBLIMER LES IMPERFECTIONS »
Mercredi, la compagnie « Machine de cirque » jouait en création européenne au théâtre antique « Kintsugi », que la troupe présente comme « l’art de sublimer les imperfections ».
Avant de laisser la place aux dix artistes circassiens de la compagnie québécoise « Machine de cirque », le maire, Jean-François Périlhou, a tenu à saluer devant un théâtre antique comble les trajectoires remarquables des artistes formés par l’association Badaboum dirigée par Mimoun, ce qui a permis à ce dernier de recevoir une ovation appuyée de son fan-club vaisonnais.
Le spectacle « Kintsugi », l’art de sublimer les imperfections, a alors pu commencer en racontant au public une histoire dans laquelle le cirque s’est invité pour magnifier les gestes et les symboles. La troupe, dans cette création collective, a voulu « travailler sur les imperfections », ce qui permet de les dépasser.
C’est alors que les spectateurs, retenant leur souffle, ont pu assister à des prouesses, acrobatiques vertigineuses : trapèze, corde lisse, mat chinois, planche sautoir, pyramides humaines, ballon, équilibre sur cannes et pour couronner le tout, suspension capillaire époustouflante.
Les différentes scènes ont défilé de façon cinématographique, grâce à des jeux de lumière sophistiqués et découpés. Tandis que la musique a enveloppé et transporté le spectateur du début à la fin.
Grâce, beauté, humanité étaient au rendez-vous sur la scène du théâtre antique et le public emballé ne s’y est pas trompé.
Prochain spectacle : samedi soir, à 22 heures au théâtre antique : Les Italiens de l’opéra de Paris, avec le meilleur du répertoire classique et contemporain.
Photos G. Lairderien et Victor Ducrest