PLU : DERNIER POINT D’ÉTAPE AVANT LE VOTE
La réunion publique organisée jeudi à la mairie sur le PLU n’a pas rencontré un grand succès…
Une douzaine de personnes seulement ont assisté à la présentation des grands axes retenus pour ce nouveau PLU et aux « OAP », autrement dit, « orientations d’aménagement et de programmation ».
Il faut dire que la révision de ce PLU ressemble à « une usine à gaz », selon les termes mêmes employés par la responsable du cabinet mandaté à cet effet. Le jargon utilisé n’aide pas non plus à la compréhension : SCOT, PLH, PDU, SRADDET, PPRI, PPA… autant de sigles noyant même les plus courageux…
Heureusement, le discours du maire a donné un peu de clarté aux propos : l’objectif reste avant tout « de trouver une savante alchimie entre la volonté de faire progresser Vaison, comme capitale du Haut Vaucluse, sans se départir de sa qualité de vie et de sa dimension à taille humaine. » Autrement dit, « un mariage entre l’eau et l’huile… » Concrètement, la croissance démographique de Vaison doit rester mesurée, contrairement aux prévisions du précédent PLU qui prévoyaient un boom démographique.
Du coup, on arrête les lotissements en périphérie, et on réinvestit le centre-ville à travers l’opération de rénovation urbaine des « petites villes de demain ».
« Les seuls terrains ouverts à l’urbanisation seront destinés à l’emploi : quatre ha seront ouverts sur la zone des écluses pour les entreprises ou le déplacement d’activités de service public. À ce sujet, il est fortement question d’y délocaliser (vers le rond-point de Roaix) le centre de tri postal et l’agence routière.
D’autres OAP ont été présentées : extension de la déchetterie en grignotant sur la carrière, création de logements en petits collectifs près du siège de l’Interco, une quarantaine de logements sur le chemin de Mirabel et à terme, si les terrains se libèrent, ce qui ne semble pas être d’actualité, création de bureaux, de services et de logements sur les zones actuellement occupées par Total, Bazarland et Lieutaud…
Le calendrier se présente ainsi : vote du projet en septembre par le conseil municipal, enquête publique début 2025, après avis des personnes publiques associées. Puis vote définitif par le conseil municipal.
Trois ans de travail au final, qui vont engager l’avenir de la ville sur les douze prochaines années.