C’est pourquoi le maire Jean François Périlhou a convoqué jeudi soir dernier à une réunion les riverains pour faire le point de ce programme très important concernant les rues Jules Ferry, Jean Jaurès, Alexandre Blanc et le quai Pasteur.

C’est à la suite d’une mise en demeure en 2017 de la préfecture auprès de la municipalité demandant la mise en œuvre de la séparation des eaux usées et des eaux de pluie qu’un important plan sur cinq ans avait été prévu.

Ce plan a été entamé lors d’une première tranche au niveau du cours Taulignan puis reporté du fait du Covid. Il reste donc à mener les tranches 2,3 et 4.

La deuxième tranche du plan est en cours sur le haut de la rue Jean Jaurès et de la rue Jules Ferry pour atteindre l’office de tourisme rue du général de Gaulle : le terme fixé si tout va bien est au 29 mars, veille de Pâques.

La troisième tranche concerne la rue Alexandre Blanc (à partir du débouché de la rue Loucheur) et le quai Pasteur jusqu’à sa jonction avec la rue Jean Jaurès : celle-ci devrait s’étaler d’avril à octobre, les travaux au niveau de l’école étant planifiés pendant l’été.

Enfin, la quatrième tranche sera dédiée à la réalisation d’un bassin d’orage enterré qui démarrera en avril 2024 et qui pourrait durer 8 mois. Celui-ci, d’une contenance de 2000 m³, d’un diamètre de 24 m et d’une hauteur de 6 m permettra de faire tampon lors de très grosses pluies pour éviter que ne se déversent vers le milieu naturel les eaux usées mêlées aux eaux de pluie. Il se situera près du croisement de la rue Alexandre Blanc et de la rue Loucheur.

Bien sûr, le plan de circulation va être modifié au fur et à mesure afin de permettre au mieux et malgré tout l’accès au centre-ville.

Les riverains présents se sont inquiétés des problèmes de circulation, d’accès et de parking pendant ces neuf mois de travaux. Le quai Pasteur est au cœur des préoccupations car il va en effet servir dans un premier temps de délestage puis sera bloqué pendant au moins 7 semaines.

Cerise sur le gâteau, ces travaux sont budgétés pour un montant de 5,5 millions € alors que le budget assainissement de la commune s’élève normalement à 600 000€ par an… la pilule est difficile à avaler mais elle se doit de l’être.