Chrysis, la jeune technicienne du groupe Suez chargée du pilotage du site a permis mardi à une vingtaine de personnes de découvrir la face cachée du contenu de nos égouts…

La première étape de la visite a permis de découvrir que dans les 1000 m³ environ arrivant chaque jour à la station, il y avait malheureusement beaucoup de choses inattendues comme des lingettes, des bouteilles, des cotons-tiges, des chaussettes et autres objets parasites… ce qui nécessite un pré traitement coûteux.

Puis la visite a permis de découvrir les différentes étapes de nettoyage de cette eau sale au travers de sept bassins permettant un traitement biologique à base d’oxygénation et de dégradation par les bactéries et les boues.

Au final, l’eau « nettoyée » est rejetée dans l’Ouvèze débarrassée de ses nitrates, ammonium, phosphore et autres carbones.

Cette station d’épuration construite en 1998 et dont le pilotage va être confié sous peu à la Saur, va être complétée prochainement par la construction d’un bassin d’orage permettant la rétention des eaux en cas de fortes pluies. En effet à ce jour, la capacité maximale de traitement de la station d’épuration étant de 400 mètres cube par heure il arrive régulièrement que, sous l’effet des pluies torrentielles, la station ne puisse absorber la totalité, ce qui nécessite de déverser le surplus directement dans l’Ouveze sans traitement. Ce problème devrait être également progressivement réglé à l’avenir lorsque la séparation du réseau pluvial et du réseau d’égouts sera totalement réalisée.