Le 24 février, le sénateur Lucien Stanzione organisait un rendez-vous avec les élus, à Violes, pour présenter le bilan de son action au cours des deux années écoulées, les écouter, parler des soucis du moment, et se faire leur porte-parole auprès des décideurs.

Il a fait part de ses soucis sur l’avenir des communes, « en voie de disparition » par manque de moyen et par les attributions de plus en plus importantes des intercommunalités. Ce point de vue est partagé par les maires présents, qui constatent qu’« on s’éloigne de plus en plus du citoyen », et se trouvent bien seuls face aux demandes en tout genre des habitants. Il préconise la reconnaissance officielle du rôle social de ces élus.

Sur la transition écologique, il considère le nucléaire comme une « solution intermédiaire » dont on ne peut pas se passer aujourd’hui. Il est fortement engagé sur le projet territorial d'irrigation « Haut de Provence Rhodanienne » (HPR) ; un travail d'étude et d'animation mené par la Chambre d'Agriculture de Vaucluse, qui concerne aussi le Sud Drôme, et qui « boucle avec le canal de Carpentras ». Il a posé sa candidature à la commission « eau » du Sénat.

Il explique avoir obtenu du ministre concerné un plan d’étude des maladies de la lavande, attribué à l’INRAE d’Avignon, qui cherchera des solutions. Selon lui, sans solution, la lavande disparaîtra de nos régions en trois ans. Pour le vin rouge, qui se vend difficilement, il demande que la distillation soit autorisée. Il constate la progression rapide des populations de loup, et affirme la nécessité de protéger aussi les éleveurs.

Lucien Stanzione, élu en 2020 au Sénat, y fait partie du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain. Il est membre de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, et membre de délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

Né en 1950, Lucien Stanzione est ancien maire d’Althen-les-Paluds, dont il est toujours conseiller municipal. Retraité, il était cadre territorial.