Avec comme unique décor, un écran en fond de scène, ou apparaisse les messages « tout est foutu soyons joyeux » et « rassurons-nous, tout va mal », pour débuter le spectacle tour à tour les danseuses et danseurs s’emparent du micro pour raconter son histoire, ce qui les amené à la danse, alors que personne selon les critères officiels n’était fait pour cet art. Des messages émouvants, touchants, soit qu’il était trop gros, soit qu’il avait perdu son œil, qu’il préférait danser en robe, qu’elle avait une trop grosse poitrine, avant de se lancer dans des solos exceptionnels.

Face au chaos actuel, à la violence, à l’exclusion, au désastre écologique, les danseurs expriment avec fougue, un message d’espoir et la fierté d’être comme ils sont. Dans de véritables tableaux scéniques, ces interprètes de hip hop, de flamenco, de chant, utilisent avec fierté ce qui leur a été reproché. Des danseuses enlèvent leurs hauts pour danser seins nus, dans une chorégraphie pleine de tendresse, en soutien à leur camarade à qui on avait reproché d’avoir de trop gros seins, un message pour l’acceptation de tous les corps et de toutes les différences. Un spectacle qui lance aussi un appel sur le désastre écologique actuel avec un couple de danseurs célébrant et imitant des éléphants et autres animaux , en voie de disparition..

Le final est comique avec tous les danseurs et danseuses, montrant leurs nombrils, en chantant « je suis le nombril du monde » que la danseuse Rosa Herrador a proposé au public de chanter et danser, qui, conquis a joué le jeu, avant d’ovationner la compagnie et les danseurs de hip hop du cirque Badaboum, pour leur belle démonstration de hip hop.

Prochaine soirée Vaison Danses « Folia » de Mourad Samedi 16 juillet à 22h théâtre antique.