Bernard Mondon, directeur de publication aux « Carnets du Ventoux », conférencier d’un soir et auteur notamment de « La petite anthologie de la cigale » a évoqué le sujet avec talent, passion et beaucoup d’humour.

Entre une vie passée entre ténèbres (de 4 à 6 ans sous terre) et lumière (3 à 4 semaines à chanter au soleil), la cigale demeure selon les mots même de Jean-Henri Fabre, « un chef d’œuvre de la nature ».

On y a appris que la cigale provençale est là depuis plus de 30 millions d’années, que seuls les mâles chantent (c’est un appel conjugal...), que les cymbales des mâles frappent au rythme de 600 à 900 coups par seconde et qu’il était temps de réhabiliter un insecte si injustement calomnié.

En effet, selon Bernard Mondon, la célèbre fable « La cigale et la fourmi » n’est « qu’un tissu d’âneries » du fait de très nombreuses inexactitudes dans le récit ; d’autant que c’est la fourmi qui est le premier prédateur, après l’homme, de la cigale !

Nombreux ont été les hommes et les femmes à les admirer : les grecs anciens lui vouaient un culte quasi divin, Van Gogh les a dessinées, Frédéric Mistral les a chantées et jusqu’à Françoise Sagan qui a réécrit la fable de la Fontaine tout à son avantage...

Prochain événement avec l’association « les mots des livres » : jeudi 30 juin à 18h au jardin du Bon Ange : première sieste littéraire de l’été suivie d’un pique-nique.