« JE SUIS UN GILET JAUNE »
Jean-François Périlhou vient de publier un essai, « Est-ce qu’on peut enfin en placer une ? » où il fait part, comme « Français moyen », de ses observations, de ses doutes, et de ses indignations sur le fonctionnement de notre démocratie. Il y met en avant son attachement aux solutions locales. Il le dédicacera samedi 19 décembre de 10 heures à 11 heures sur la terrasse du Petit Casino, place Montfort à Vaison.
Dans cet ouvrage, adressé « Aux gens du Midi », Jean-François Périlhou, qui nous a affirmé n’avoir plus aucune ambition nationale, présente sa pensée politique. Il se réfère à Charles de Gaulle et surtout Philippe Seguin. De Gaulle est « plus trivial », et sa pensée « plus délicate à appliquer sans la travestir ». Séguin, qu’il a eu la chance de rencontrer, « a connu les grands mots du pays, la mondialisation, les difficultés budgétaires, le déclassement du pays » et sa pensée est plus contemporaine.
Son livre fait une analyse de la situation actuelle que ne désavouerait pas un gilet jaune. Il affirme d’ailleurs « je suis un gilet jaune », mais un gilet jaune qui désapprouve la confiscation du mouvement par les politiques et les casseurs. Il explique les raisons de cette affirmation. « C’est un mouvement qui correspond à mes origines et à la ville dont je suis le maire ». Il s’agit de la France périphérique, qui doit prendre sa voiture, n’a ni pistes cyclables ni transports en commun, paie les taxes qui s’empilent… Ses origines rurales et son mandat à la tête d’une ville de la France périphérique expliquent son point de vue.
Il a la dent dure sur la classe politique qui se succède à elle même, mais « enchaîne les échecs » et « nous précipite dans le mur », nous livre à l’Europe et méprise la voix du peuple, avec un État bureaucratisé. Il développe longuement dans son essai les maux dont selon lui, à la lumière de ses expériences, souffre la France, élus pas assez connus, trop nombreux, députés inféodés au Président…
Cette analyse dévastatrice lui sert ensuite à justifier l’importance de l’échelon local, pour lequel il présente ses idées. Cet essai « n’est pas un livre de politique générale pour le pays », et n’a pas pour but de proposer des solutions nationales. Jean-François Périlhou a donc traité des solutions locales. « C’est un livre de politique locale », l’État devant se limiter au régalien et renforcer l’échelon critique, le bassin de vie.
Dans l’esprit « gilet jaune », il est pour la consultation du peuple sur les sujets importants, l’élection des juges jusqu’à un certain niveau, la diminution du nombre des élus, une seule Chambre, et considère que les comités de quartier, qu’il veut relancer, doivent avoir un rôle descendant. Il attache une grande importance à l’exemplarité de l’élu.
Jean-François Périlhou a écrit son essai pour manifester son attachement au Midi et à la ruralité « de plus en plus déclassée ». C’est pour lui une forme de résistance. Il voulait aussi « figer et assumer une pensée ». Le premier confinement, pendant lequel il a dû suspendre son activité professionnelle, lui a laissé de temps nécessaire à son écriture.
L’ouvrage est en vente dans les librairies et les maisons de la presse de Vaison et des environs.
« Est-ce qu’on peut enfin en placer une », éditions Nombre 7 - 866 Avenue Maréchal Juin 30900 Nîmes — 17 € -
There are 14 Comments
Seguin doit mourrir de rire....
Édition à compte d’auteur
Le gilet jaune mais réversible!
Que de haine
Que d'amour!
En conclusion
Ce dont je peux témoigner
Hors Sujet JC
Vous ne passerais pas !!!
Chaque chose en son temps.
le pere NOel
critique
M. Perilhou "gilet jaune"
Notre bon maire