L’association en gestation depuis quelque temps existe officiellement depuis le 2 mai. Elle a pour objet « dans le contexte de crises sanitaire et économique du Covid-19, cette association a pour objet de rassembler les énergies et les moyens afin de soutenir VAISON-LA-ROMAINE et les communes environnantes, aujourd'hui et demain. Il s'agit d'un espace de réflexion, d'action et de communication qui a notamment pour objectif de venir en aide au tissu économique, social et culturel local (associations, commerces, artisans, producteurs, entrepreneurs,), et de coordonner, faciliter et encourager la consommation, les productions et les initiatives locales. Elle a également pour vocation d'organiser toute manifestation susceptible de récolter des fonds et de porter toute initiative susceptible de créer du lien et de la convivialité entre les habitants », selon l’avis paru au Journal officiel.

Dès le début de la réunion, Jean-François Périlhou a précisé que l’association était destinée à « faire ce qu’une mairie ne peut pas faire », c’est-à-dire « rassembler des moyens, crée des contextes, venir en soutien des plus fragiles, favoriser une relance économique » et rassembler les bonnes volontés avec les forces vives de la région. Il a précisé que cette association était éphémère et avait vocation à durer un an, deux ans, peut être trois, mais pas d’avantage.

Richard Sauvage, trésorier, a fait le point administratif pour l’association. Les adhésions sont à 10 euros minimum. Un reçu fiscal sera délivré pour les dons. Il a présenté ensuite le projet de l’association de créer une radio locale FM qui irriguerait la communauté de commune. Le projet a été reporté sur une radio Internet, une radio FM nécessitant des moyens techniques et financiers qui demandaient la participation des communes. Il s’agira finalement d’une page Facebook et d’un site Internet pour que les gens découvrent ce qui se passe dans les villages. Il sera fait appel à une professionnelle de la communication pour la création du site et son fonctionnement.

Jean-Pierre Larguier, président de l’intercommunalité Vaison-Ventoux, a rappelé que l’Office de Tourisme diffusait beaucoup d’informations qui concernaient le territoire et souhaite que son équipe de communication ne soit pas oubliée, et surtout qu’il n’y ait pas de double emploi avec ce qui existe.

Benoit Baudry, président du CEPV, a présenté un projet de jeu de l’oie, une initiative de Stéphanie Chatillon, présidente d’une association de commerçants. Les cases comporteraient des commerces et des sites touristiques. Jean-Pierre Larguier souhaite que les villages ne soient pas écartés du projet. Il y aurait plusieurs jeux par spécialités, commerces, artisans… Le coût initial serait pris en charge par l’association et les jeux, des feuilles A3 cartonnées, revendus ensuite aux commerçants au prix coûtant. Ils les distribueraient gratuitement ou pas à leurs clients. Ce jeu servirait de « jeu de piste ». Une réflexion est proposée sur un « escape game ». Il est précisé qu’il s’agit de faire circuler les gens, et que le jeu de l’oie est pratiquement finalisé. Le Théâtre des deux mondes demande qu’une case lui soit réservée.

Jean-Pierre Larguier expose que la nécessité est de faire venir du monde en tenant compte du rayon de 100 km. Jean-François Périlhou répond que l’office de tourisme sera invité aux réunions des commissions de VIE. Richard Sauvage demande que les associations se mobilisent pour organiser des évènements pour alimenter la caisse de VIE.

Jean-François Périlhou fait ensuite le point sur la cagnotte qui a comme objectif de « venir au soutien de l’activité économique locale » par des actions collectives. Philippe Muro, pour le Lions Club, intervient pour expliquer que le club service est prêt à organiser une tombola en prenant en charge les billets. Il espère récolter 5 000 euros et propose un prix du billet à cinq euros. Il souhaite plusieurs lots, et suggère un scooter, des vélos électriques, des bons d’achat… Jean-François Périlhou le charge du projet.

Sophie Rigaut, conseillère départementale, fait le point sur les actions du département en matière économique et touristique. Il s’est allié à la Région Sud qui a lancé des actions sur ces thèmes et fait un travail avec les intercommunalités sur le soutien aux entreprises, et une grosse campagne de communication sur le tourisme avec un focus sur les départements limitrophes. Un travail important est en cours avec les offices de tourisme. Le département participe aussi aux chèques vacances de 500 euros distribués par la Région Sud, plutôt à des familles avec des salaires moyens. Des stratégies se mettent en place du niveau régional au niveau intercommunal. Elle estime important de se baser sur le travail de l’office de tourisme intercommunal qui a informé la population sur ce qui se faisait localement pendant le confinement. Elle souhaite l’édition d’un guide local des commerçants, des producteurs… pour inciter à consommer local, un document qui servirait aussi aux touristes. Elle estime qu’il faudrait aussi y mettre en avant les actions culturelles, et s’appuyer sur le recensement de l’office de tourisme.

Jean-Pierre Larguier revient sur les chèques vacance. Il estime qu’il serait utile d’abonder les chèques vacances pour inciter à dépenser localement.

Il est évoqué l’idée d’un site de e-commerce commun.

Benoît Baudry demande d’être vigilant sur la « seconde secousse » qui, en sortie de saison, risque d’impacter fortement le monde économique. Une autre intervention parle de la nécessité de micro prêts. Il est répondu que c’est possible par Initiative Ventoux.

La parole est ensuite donnée aux participants. Dominique Boulard propose un groupe, éventuellement associé aux élus, pour réfléchir à ce qui pourrait se faire dans la ville pour tenir compte des mutations à venir. Jean-François Périlhou la charge d’animer un groupe de travail sur le sujet.