Parmi ces métiers, on trouve les aides à domicile. Ces salariées, principalement des femmes, sont chargées de tâches variées et comptant beaucoup dans la vie quotidienne de leurs employeurs, pour la plupart des personnes âgées en perte d’autonomie ou ne pouvant ou ne souhaitant plus assumer les gestes du quotidien. Le ménage, la préparation de repas, la garde de nuit et de jour sont le lot journalier de ces aides de vie.

Nous avons rencontré une de ces aides à domicile. Souhaitant rester anonyme, elle nous a confié :

« Avec le confinement, si en théorie nous pouvons nous déplacer pour aller travailler, la majorité de nos employeurs ne souhaitent plus nous accueillir même en pratiquant les gestes barrières avec port du masque par crainte de contamination. Dans ce contexte, la perte de salaire est importante, de l’ordre de 20 % lorsque nous sommes déclarées en CESU (Chèques Emploi Service) puisque les employeurs déclarer les heures non effectuées afin d’être en chômage technique, salaires dont ils sont remboursés directement par l’Urssaf. Nous ne sommes évidemment pas les seuls dans cette situation, mais faisant partie des bas salaires, cela risque de poser de graves problèmes pour régler nos charges incompressibles. Alors pour préparer l’avenir, nous avons créé avec quelques consœurs un réseau informel prêt à intervenir dès que le déconfinement sera effectif. »

Selon elle, il faudra renouer avec les employeurs et peut-être aussi intervenir plus souvent pour la garde de nos aînés si une situation de défiance devait s’instaurer vis-à-vis des Ehpads malmenés en ces temps de coronavirus.

N‘oublions pas que ces métiers d’aides à la personne sont devenus indispensables au bien-être, au bonheur de nos aînés et de leurs familles, et au maintien à domicile.

Pour plus d’information sur le réseau d’aides à domicile, contacter la Gazette Locale contact@gazette-locale.fr qui servira d’intermédiaire.

Pour mémoire rappelons que le lycée professionnele ACAF-MSA propose des formations diplomantes dans les Services à  la Personne.