UN CONFÉRENCIER D’EXCEPTION

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Avancement

UN CONFÉRENCIER D’EXCEPTION

Vaison-la-Romaine
07 novembre 2019 - 15:04
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L’université pour tous recevra le 12 novembre Yannick Blanc qui prononcera une conférence sur « L’avenir du service public ».

Le conférencier a été haut fonctionnaire au ministère de l’Environnement puis au ministère de l’Intérieur. Il a notamment été conseiller au cabinet de Jean-Pierre Chevènement et sous-directeur des affaires politiques et de la vie associative. Spécialiste des questions territoriales, il a été directeur adjoint du cabinet de Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, chargé de la négociation sur le projet de Grand-Paris-Express. Il a été préfet de Vaucluse puis du Val d’Oise. Il a succédé plus tard à François Chérèque à la tête de  l’Agence du service civique.

En parallèle à sa vie professionnelle, il a pris des responsabilités bénévoles liées à la prospective et à l’innovation sociale : il a présidé la Fonda, think tank du monde associatif, et la Société française de prospective. Il est actuellement président de l’association de préfiguration du Carrefour des innovations sociales et membre du conseil scientifique de Futuribles International, un centre de réflexion et d'études prospectives.

Le débat sur les évolutions et l’avenir du service public n’est pas nouveau ; mais il s’agit de nous interroger sur la grille de lecture dont nous avons besoin pour comprendre les enjeux et penser les modalités de transformation du service public, à partir de la prise en compte des mutations sociétales d’une part et du travail réel et de l’organisation du travail d’autre part.

Le service public est un « service » et comme tel pose une série de questions : comment qualifier la nature des besoins et des attentes des citoyens ? Selon quel principe concevoir des réponses adéquates : l’égalité entre tous ou l’équité face à une diversité de besoins ? Comment organiser le travail qui cherche à réaliser la valeur du service ? comment s’assurer de la pertinence des actions engagées, lorsqu’on cherche à s’affranchir de la seule « logique du chiffre » ? Comment s’assurer que les moyens organisationnels mis en œuvre ne viennent abîmer les ressources que la réalisation du service requiert ?

Le service public est aussi « public », ce qui renvoie aux modalités de gouvernance et à des principes d’organisation du travail. La puissance publique est-elle la mieux à même d’assurer le service public, entre garantie de défense de l’intérêt général et lourdeur d’un appareil bureaucratique qui se tient à distance des personnes ?

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