Si le bilan de ce week-end de 2019 n’est pas encore tiré, l’estimation sur les retombées s’appuie sur les chiffres de 2018. « Nous avons eu 2580 engagés, de 40 pays, toute l’Europe, des deux Amérique, d’Australie, d’Indonésie, d »Afrique du Sud et même du Japon,  dont 200 féminines », compte Nicolas Garcera. Il ajoute que 87 % ne viennent pas seuls, et mentionne qu’en 2018, 450 sont venus en famille. Le séjour moyen était de 6.15 jours, et a généré 21 000 nuitées. L’organisation a mobilisé 230 personnes pendant deux jours.

Le Santini GF Mont Ventoux a animé Vaison-la-Romaine les 15 et 16 juin, avec les compétitions et le village place Montfort. Les participants, plus de 2 500 engagés, avaient le choix entre deux parcours, un de 78 km et un de 135 km. Le départ s’est fait de Vaison, dimanche. Les parcours étaient communs de Vaison-la-Romaine à Montbrun-les-Bains, et du Chalet Reynard au sommet. Entre Montbrun-les-Bains et le Chalet Reynard, le plus petit parcours passait par Aurel et Sault, le plus long par le col de l’Homme mort, Ferrassières, Sault, Monieux et Flassan.

Les vainqueurs de l’épreuve sont Antone Berlin sur le 135 km, en 4 h 22, et Digan Schiari-Muller pour le 78 km, en 2 h 43.

Le lundi, les amateurs cédaient la place aux équipes professionnelles, pour le Mont Ventoux dénivelé challenge, qui se courrait pour la première fois. Il a été remporté par Jesus Herrada, qui battait le grand favori Romain Bardet, d’AG2R La Mondiale, de neuf secondes. Douze formations, 80 coureurs, participaient à cette première épreuve.

L’avenir de cette dernière compétition est en réflexion chez les organisateurs. « Cette année, nous avons sorti une bonne partie de l’argent de notre poche. Pour lancer le projet, ça me semble normal, c’est un investissement. Désormais, pour pérenniser le projet, il va falloir que d’autres partenaires nous rejoignent »déclarait Nicolas Garcera à notre confrère Direct Vélo, avant d’ajouter : « Il va falloir discuter avec les élus, car le plus important, encore une fois, c’est de pouvoir financer la course. À partir de là, nous sommes ouverts à tout. Cela pourrait tourner, avec un départ à Vaison-la-Romaine une fois tous les trois ans par exemple. Mais à l’heure actuelle, on serait plutôt porté vers un parcours identique à celui de cette année. »