Sur le "bien commun", au delà de l'informatique où sans doute plusieurs ont pu percevoir que leurs limites étaient vite atteintes, et c'était mon cas, tellement le conférencier a balayé de domaines passionnants, il a fortement fait référence à une auteure américaine dont la découverte est impressionnante : Élinor Ostrom, pour y rattacher sa propre démarche. 1ère femme à obtenir en 2009 le Prix Nobel d'économie (créé en 1969) et dont quasiment personne n'a entendu parler, c'est fou quand même, non ? Mais lorsqu'on découvre le thème de son travail, c'est encore plus surprenant. Jugez-en : "La gouvernance des biens communs, pour une nouvelle approche de la gestion des ressources naturelles". Élinor Ostrom 1990. Traduit en français en 2010 seulement. Il est vrai que l'américain est une langue difficilement accessible et loin de notre culture :-). Lorsqu'on voit comment on nous "bassine" sur l'Environnement sous toutes les formes (et on ne peut nier l'importance du thème, dans l'absolu), et qu'on observe tous les jours l'accaparement ou la destruction par certains de ressources naturelles pour valoriser leur patrimoine privé au détriment de la collectivité, on se dit que si on ne fait pas de publicité à ce genre d'ouvrage, il y a sûrement des raisons... Cela peut faire réfléchir à beaucoup d'autres choses aussi, comme l'ostracisme de nos médias et de nos édiles, lorsque cela les dérange un peu... quelque part, ou qu'ils sont aux ordres. Merci à Alain Riffard. Cordialement