L’immeuble qui abritait la CGT depuis mars 2008, mais aussi la Croix Rouge et l’association Lou Caleu, a été vendu par la commune. La CGT souhaite être relogée. Elle affirme que malgré de nombreuses demandes, elle na pas été reçue par le maire, mais seulement par le Directeur général des services (DGS). La réunion a eu lieu trois jours avant la manifestation prévue initialement devant la mairie.

Selon Frédéric Laurent, délégué départemental, aucun courrier ne leur a été adressé pour leur signaler la vente, et le DGS à évoqué « sans que rien ne soit officiel » un petit bureau à la Maison des associations et l’entreposage du matériel « plusieurs ordis, des milliers de dossiers dont les archives des papeteries de Malaucène, cinq armoires, une copieuse, des meubles » à l’étage de la Maison des associations. Il explique que cette proposition « si elle a le mérite d’exister, ne correspond en rien aux besoins d’une organisation syndicale ».

Il rappelle le rôle de la CGT, qui n’est pas « un repère de dangereux gauchistes voulant mettre le territoire à feu et à sang », mais plutôt « des milliers de salariés rencontrés, des centaines de retraités et autant de demandeurs d’emploi, des dossiers sociaux transmis par la mission locale, le CCAS et d’autres structures pour obtenir des aides… ».

Le délégué départemental considère que « la question se pose de la sauvegarde de cette Union Locale ». Selon lui, ou la mairie « fait enfin des propositions sérieuses et entendables », et l’Union Locale se dit prête à trouver avec elle « une issue positive pour tous », ou « la mairie actuelle portera une lourde responsabilité sur la dégradation des relations sociales au sein de ce bassin de vie ».