Devant une soixantaine de personnes, le maire, Jean-François Périlhou, a ouvert la présentation des travaux prévus sur le château comtal en exposant toute l’importance que devait prendre, selon les élus, la cité médiévale dans l’attractivité touristique de la ville. En référence aux travaux de la cathédrale de la Haute-Ville, il souhaite « rééquilibrer le temporel et le spirituel, et l’antique et le médiéval ».

L’objectif est de permettre la mise en sécurité du monument, sa restauration, et sa valorisation par l’ouverture au public. Après, par un fonctionnaire du service Patrimoine, un historique du bâtiment qui a suivi les vicissitudes de la géopolitique locale jusqu’à son abandon de 1741 à 1840 et son achat par la Ville, les techniciens ont pris la parole pour présenter les travaux.

Il ne s’agit pas de reconstituer le château d’origine, dont la configuration reste grandement inconnue, mais de conserver le monument dans sa physionomie actuelle et de permettre au public de se faire une idée de la vie dans le château en le visitant en sécurité. Seront traités les infiltrations d’eau, les risques d’éboulement, les cheminements internes, et les chemins d’accès de façon légère pour ne pas modifier le paysage.

Les travaux débuteront avant la fin de l’année. Ils devraient durer quinze mois. Matériaux et matériel seront apportés par hélicoptère, comme lors de travaux précédents, et le phasage tiendra compte des cycles de vie des chauves-souris.

Le coût des travaux s’élèvera à 2.5 millions d’euros, dont 400 000 euros sont attendus d’une opération de mécénat et de financement participatif menée par la Fondation du patrimoine. Le public est appelé à participer par des dons qui, dans la limite de 20 % du revenu imposable, ouvrent droit à une réduction d’impôts de 66 %.