C’est cette entreprise ancrée dans son territoire et profondément liée à une cinquantaine d’agriculteurs en Dauphiné Provence qui a racheté Herbissima en début d’année.

À cette occasion, le sénateur a organisé une visite de terrain dans le cadre de son action de défense des productions méditerranéennes, et notamment de la filière de la lavande et du lavandin.

En présence de Jean Pascal Abdeli, DG d’Elixens, de Claire Chastan, productrice de plantes méditerranéennes et gérante de la coopérative d’agriculteurs « Sica bio plantes », de M Bernard, producteur de lavandin à Bollène et des élues Chantal Mure et Sophie Rigaut, le sénateur a lancé un cri d’alarme :

« Les champs de lavande régressent et souvent disparaissent, car cette culture emblématique est aujourd’hui directement menacée par une concurrence internationale pour le moins déloyale. Sans compter la crise de surproduction et la présence de ravageurs, tout cela dans un contexte de changement climatique…Tout cela risque fort de condamner une production pourtant constitutive de l’identité du territoire ».

Et d’interroger « Serons-nous la génération qui aura laissé périr cet héritage ? Je lutte avec Marie-Pierre, Sénatrice de la Drôme, et avec Jean-Yves Roux, Sénateur des Alpes-de-Haute-Provence depuis presque 4 ans pour que cela n’arrive pas.

Tous nous sommes réunis autour d’un objectif commun : faire reconnaitre la valeur patrimoniale exceptionnelle de ces paysages emblématiques et leur rôle dans le dynamisme de nos territoires de Vaucluse et de Drôme »

Des initiatives structurantes ont été pourtant menées comme :

- L’ouverture du centre de recherche INRAE à Avignon,

- La création de la Maison du Patrimoine Lavandicole de Provence et de son antenne à Sault le 15 novembre dernier et à Sahune dans la Drôme le 21 mars,

- L’organisation du 1er colloque international de la lavande au Sénat en décembre dernier.

Mais la filière reste malmenée malgré les 5 millions d’€ d’aides versés aux exploitants ces dernières années.

Une vraie inquiétude pour le sénateur Stanzione qui ne cache pas non plus que derrière cela se profile une crise majeure, celle de la viticulture.