LE 17e « GRAND SALON D’ART » SE TERMINE DEMAIN

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LE 17e « GRAND SALON D’ART » SE TERMINE DEMAIN

Vaison-la-Romaine
02 novembre 2024 - 15:08
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À l’espace culturel, jusqu’à demain soir, 40 exposants veulent poser « un autre regard sur l’art » et sur le monde.

Éric Oster, fondateur et vice-président de l’association, rappelle que, depuis sa création, le Grand Salon laisse une très large place aux artistes vauclusiens pour « faire connaître le véritable art actuel au grand public ». Engagé au fil des années pour la transversalité de la création, ce Salon a accueilli plusieurs centaines d’artistes-peintres, sculpteur et artisan d’art. La 17e édition 2024 rassemble 40 exposants. Elle insiste cette année plus particulièrement sur la sculpture sous toutes ses formes, à travers les œuvres d’une dizaine d’artistes, dont celles de l’invité d’honneur, Hubert Landri.

Celui-ci travaille à Saint-Paul-Trois-Châteaux. « Je suis un sculpteur sur bois et un petit peu forgeron. Chaudronnier de métier, j’ai commencé la sculpture à Valréas dans le Vaucluse. J’ai découvert le tournage sur bois et je suis resté dedans. Petit, je voulais être menuisier. Papa n’a pas voulu ». « Non tu seras chaudronnier, les meubles seront faits par des machines, mais il faudra des chaudronniers pour faire les machines. Je viens donc de l’industrie ». Cet artisan d’art drômois travaille l’association de bois tourné, de fer forgé, d’acier, de titane, tout cela pour créer des pièces insolites. Il utilise en particulier le Damas ou acier damassé, un fer forgé replié sur lui-même pour épurer et pour mélanger les couches. « C’est, dit-il, faire une pâte feuilletée où l’on va intercaler des couches d’acier noir et d’acier blanc que l’on va souder et qui vont donner des motifs particuliers ». Plusieurs fois primé, démonstrateur international, Hubert Landri est également formateur à l’école de tournage Escoulen.

Les 39 autres artistes et artisans d’art sont venus apporter leur dernière création « tous unis pour porter un autre regard sur l’art ». Démonstrations toutes les heures et discussions sur l’art contemporain, « l’art comptant pour rien » comme l’appelle Éric Oster qui ne cache pas son opposition farouche « à certains objets dénués de toute esthétique, présentés officiellement comme de l’art ».

Bernard Sorbier, devenu récemment président de l’association « Les Arts Ô Soleil », a placé ensuite son discours sous le signe des bons mots journalistiques dont il est friand. Enfin Jean-François Périlhou, le maire de la ville, a conclu dans son discours introductif sur le talent, le savoir-faire et le travail qui sont valorisés par cette manifestation, et sur ce Salon « qui mérite d’être fréquenté et fait partie du paysage culturel et événementiel de notre ville notamment en cette période automnale ».

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