Ainsi, il y avait foule samedi lors des conférences et tables rondes organisées avec les auteurs. Bernard Minier a, dès l’ouverture de ce salon, expliqué à un public curieux les clés du thriller à succès, tandis qu’une table ronde « À la rencontre de l’amour… » réunissait Annabelle, Mouloudji et Romain Sardou.

Mais c’est la conférence de Mahmoud Nasimi, auteur de « un afghan à Paris » qui a marqué l’auditoire : ce jeune homme, après sa traversée de l’enfer pour rejoindre la France depuis l’Afghanistan, a livré un témoignage plein de fraîcheur et d’optimisme. « Dès qu’on arrête de se plaindre, on trouve des motifs d’espoir. La bonne humeur, ça apporte beaucoup dans la vie et finalement la décision la plus courageuse que vous pouvez prendre tous les matins, c’est d’être de bonne humeur » lance l’auteur en citant ainsi Voltaire dans un français presque parfait. Une langue française qu’il a apprise en arrivant grâce à la littérature classique qui est devenue son refuge dans l’adversité. Et de citer par cœur des extraits de Rimbaud, Baudelaire, Camus… avant de conclure : « la lecture est un plaisir, et j’y ai trouvé la clé de la porte de la connaissance. »

On ne pouvait trouver mieux pour saluer ce salon consacré à la littérature.