Samedi dernier, la soixantaine de spectateurs a pu découvrir ou redécouvrir la pensée de Baruch de Spinoza dans des confrontations philosophiques excellemment jouées par trois acteurs de grand talent et mises en scène avec doigté.

Et il fallait effectivement du talent et du doigté pour que ces dialogues intelligents et sensibles résonnent et fassent leur chemin.

Mais le propos était aussi, à travers ces joutes philosophiques, de mettre en lumière l’amour passion éprouvé par Spinoza envers Clara Maria, fille de son maître Franciscus Van Den Enden. Une. Clara Maria, très jeune fille, cultivée et musicienne, qui enseignait le latin aux disciples de son père.

C’est ainsi, qu’ont été revisitées et débattues, les notions de liberté, déterminisme, passion, désir, raison …

Un beau moment théâtral plein de fougue et de sagesse offert par la compagnie du Visage de Montpellier.

Prochain spectacle, samedi 2 décembre à 20h30 : les carnets d’Harry Haller, d’après « le loup des steppes » d’Herman Hesse avec Frédéric Schmitt.

Billetterie aux 07 83 37 97 66 ou sur www.theatredes2mondes.fr