L’opah-ru lancée hier va durer cinq ans. Elle vise, a expliqué le maire, Jean-François Périlhou, à soutenir par des aides financières la réhabilitation ou la modernisation des logements, qu’ils soient loués ou occupés par leur propriétaire. La ville engage dans ce projet 700 000 euros, auxquels s’ajoutent les subventions de l’État et du département, et bientôt de la région, selon les indications fournies. Les subventions seront majorées par rapport aux dispositifs nationaux existants.

En pratique, Soliha aidera gratuitement à monter les dossiers de demande de subvention, en s’assurant que les travaux correspondent aux normes demandées. Les propriétaires resteront libres du choix de l’entreprise, qui devra être qualifiée RGE. Les subventions varient selon la nature des travaux, leur importance et les ressources des propriétaires, auxquels des engagements seront demandés. Ils devront louer à des tarifs plafonnés pendant au moins six ans, avec des bonifications fiscales, ou occuper le logement à titre de résidence principale au moins trois ans. En cas de vente, la subvention est remboursée au prorata de l’engagement non tenu. Les locations saisonnières sont exclues du dispositif. Les subventions ne sont pas possibles si les travaux sont commencés avant l’acceptation du dossier.

Jean-François Périlhou a expliqué que seule la partie de la ville composée d’immeubles collectifs avait été incluse dans le dispositif, les habitations individuelles ne correspondant pas à l’objectif cherché de reconquérir le centre-ville.

Soliha tiendra une permanence en mairie tous les mercredis matin à partir du 6 septembre, avec une première présence en mairie le 19 juillet. Il est préférable de prendre rendez-vous.

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