Tous les 25 septembre depuis vingt ans, la France honore les Harkis et se souvient , mais malheureusement cette journée d’hommage national dédiée aux harkis et aux autres membres des formations supplétives des armées françaises, qui a une immense valeur, n’a pas connu une grande mobilisation à Vaison-la-Romaine.

La cérémonie commémorative s’est déroulée sous la présidence de Julien Bliard, élu délégué, en présence des autorités civiles et militaires, des sapeurs pompiers, des anciens combattants d’Algérie(CATM) et du Souvenir français, en charge du protocole.

Le message de Patricia Miraillès, Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, lu par Julien Bliard, rappelait que le 25 septembre 2001, le président Jacques Chirac reconnaissait pour la première fois, au nom de la République, que la France n’avait pas su empêcher les massacres commis en 1962 en Algérie à l’encontre des harkis et de leurs familles, que la France n’avait pas su sauver ses enfants.

À cette occasion, la France reconnaissait aussi les situations de précarité et d’extrême détresse dans lesquelles ont été contraintes de vivre, sur son sol, beaucoup des familles de harkis qui avaient quitté l’Algérie.

Oui, cette journée d’hommage solennel est un rendez-vous avec l’Histoire, un rendez-vous avec la République une et indivisible. Pourtant, aujourd’hui, se souvenir et honorer ne suffisent plus. Soixante ans après la fin du conflit en Algérie et vingt ans après la reconnaissance officielle de la tragédie vécue par les harkis, cette période de notre histoire reste une plaie ouverte dans notre mémoire collective.

La République est redevable aux Harkis pour les évènements du passé.

Pour l’avenir, nous sommes tous responsables et devons tout faire pour que soient épargnées aux jeunes générations les souffrances qui ont déjà été endurées.

Prochaine commémoration : vendredi 11 novembre, commémoration de l’Armistice 14-18, site de la Villasse, à 11 h — en charge du protocole : Anciens combattants d’Algérie CATM.