IMMEUBLE « CROIX ROUGE » : LES ASSOCIATIONS DANS L’EXPECTATIVE
La Ville a décidé de vendre l’immeuble qu’elle possède 52 avenue Jules Ferry. Les associations qui utilisent les locaux attendent d’être fixées sur leur sort.
Trois associations ont leurs locaux dans l’immeuble situé au 52 de l’avenue Jules Ferry, propriété la Ville, qui l’a mis en vente. Il s’agit de la section locale de la Croix rouge, qui a donné son nom d’usage au bâtiment, « l’immeuble de la Croix-Rouge », la CGT et l’association de danse folklorique Lou Caleu.
La vente est bien avancée. Du côté des associations, des inquiétudes pour l’avenir se font jour. Déjà, la Croix Rouge indique sur sa vitrine ne plus prendre de vêtements en raison d’une fermeture prochaine, et les bénévoles assurent qu’ils ont été informés qu’ils devraient libérer les locaux pour le 1er juillet, et ignorer ce qu’ils vont devenir ensuite.
L’association Lou Caleu de son côté, qui utilise une salle qui donne chemin du Couradou, n’a pas d’informations sur l’avenir de son local, selon sa présidente.
Enfin, la CGT a fait part de ses inquiétudes à la presse. Elle n’a aucune idée de son avenir. Son local est situé au deuxième étage du bâtiment. Ses responsables rappellent qu’il est utilisé par l’association de retraités qui s’y retrouvent pour ses réunions conviviales, et aussi comme lieu de réunion pour les syndicats des entreprises. Ils expliquent aussi qu’ils y donnent des consultations pour les adhérents, mais aussi pour beaucoup d’autres personnes, pour des problèmes de dossier sociaux, d’aides, de retraite, de consommation… Il y a aussi régulièrement une consultation gratuite d’avocat. Ils estiment qu’environ un millier de personnes bénéficient chaque année de ces services. Ils souhaitent aussi pouvoir conserver dans de bonnes conditions leurs archives, qui retracent notamment les combats lors de la fermeture des papeteries de Malaucène, un morceau de l’histoire locale.
Ils mentionnent l’intervention d’un élu, lors d’un récent conseil municipal, qui s’étonnait que la ville loge un syndicat, et énumèrent les villes qui le font. « À part à Orange, toutes nos unions locales ont un local mis à leur disposition par la commune », assure le délégué départemental.
Les responsables locaux font part aussi de leurs échecs lors de leurs tentatives de rencontrer le maire. Ils ont rencontré le DGS de la commune, qui les a invités à se tourner vers la communauté de commune pour trouver un local, ce qui les étonne beaucoup.
Selon les délégués, qui ne souhaitent pas quitter Vaison, centre du bassin de vie, et aussi parce que beaucoup de ceux qui viennent les voir ne sont pas véhiculés, l’idéal serait un local d’environ 35 m², où ils pourraient recevoir de façon confidentielle, et tenir des réunions. Cependant, selon Nathalie Georges, une des délégués, un petit bureau pour recevoir confidentiellement sans avoir à le retenir à l’avance et une salle de réunion partagée avec d’autres utilisateurs pourraient, aussi, bien convenir.