Pascal a d’abord expliqué l’histoire du crocus sativus (crocus à safran ), ses origines (5 000 avant Jésus-Christ), de l’arrivée du safran en Vaucluse par un Avignonnais dénommé « Porchaine » vers la fin du 13ème siècle, puis son installation à Entrechaux en 2010 où, après un stage de formation et l’acquisition de 12 500 cormus (bulbes) de crocus sativus, la safraneraie a vu le jour sur un terrain de 1 000 m² mais avec seulement 400 m² mis en culture.

Actuellement, Pascal récoltent 30 000 fleurs par jour. L’essentiel de son travail est manuel (plantation, désherbage, cueillette, émondage des fleurs, arrachage des bulbes et calibrage des bulbes) et respectueux de l’environnement). La safraneraie est entièrement biologique.

Planté à 15 ou 20 cm de profondeur pour éviter les gelées, le bulbe se réveille avec les premières pluies d’automne. La floraison dure pendant trois semaines à un mois. La fleur se ramasse pas trop ouverte et surtout de très bonne heure le matin et est suivie de l’émondage (retrait des trois stigmates rouges). Mais cette année, la floraison a pris du retard. Les visiteurs ont terminé leur visite par une dégustation de madeleines au safran avec une infusion au safran régalant leurs papilles.

Néanmoins, vous pourrez profiter d’une autre visite, le dimanche 18 octobre de 9 à 11 heures avec réservation au 06 15 81 21 01 (places limitées). Accès, rue des Grands jardins et visite 5 € par personne puis aller déguster le repas du restaurant l’Ancienne Poste à Entrechaux avec un menu complet autour du safran à 35 € par personne (réservation au 04 90 46 09 84).