Ce chantier de l’Union Apare-Cme est animé par Juan Carlos et Coline, animateur technique et animatrice socioculturelle, qui régissent le travail d’un groupe de huit femmes et quatre hommes venus de France, d'Algérie, du Maroc, d'Espagne et d'Éthiopie pour la consolidation et la mise en valeur des murs périphériques du Pavillon Rose, jusqu’au 23 août.

Le matin sera réservé au travail et l’après-midi à la découverte du patrimoine communal et intercommunal. En amont, Kévin Pelatan, artisan malaucénien, a réalisé la nouvelle toiture.

 Ce fut l’occasion pour Daniel Hermsdorff de rappeler l’histoire du Pavillon rose : les premières traces de bâtiments situés dans le quartier du Colombier sont relevées en 1835, sur le Cadastre napoléonien. À l’époque, trois bâtiments constituaient ce quartier essentiellement agricole. Un d’eux, l’actuel pavillon rose, appartenait à Jean Bernard Blanc.  

En 1864, Léopold Blanc son fils hérite du bâtiment et le transforme : auparavant rectangulaire, il revêt la forme octogonale d’aujourd’hui. Tour à tour lieu de rencontres et d’échanges, mais aussi d’expérimentation, ce bâtiment était pourvu du chauffage par un poêle,de l’eau et de l’électricité : des inscriptions dans l’une des consoles nous informent qu’en 1896 des greffons de vignes y sont conservés et on retrouve également des recettes et traitements pour les végétaux dans une autre console.

Il fut délaissé entre les deux guerres. La pose de la première poutre symbolise le travail de conservation et de revalorisation engagé pour le Patrimoine par la commune.