Œuvre  grave et solennelle touchant au sublime et oscillant entre accents pathétiques et mélodies apaisantes et mélancoliques, le Requiem fait partie des pages les plus émouvantes de Mozart et plus largement de toute la musique sacrée.

La puissance et la gloire face au triomphe de la mort, mais aussi le recueillement et la supplication seront  donc les grandes voies tracées par la direction musicale, souple, tendre et puissante à la fois de Frank Deiman.

L'homogénéité du chœur enchante dès les premières mesures les oreilles attentives du public. On admire la qualité des voix , l'heureux mariage des solistes : la soprano Emilie Ménard, l'alto Ingrid Van Ree, le ténor Patrick Garayt, le baryton Basse René Linnenbank et la justesse tout  au long du Requiem.

L'émotion sera donc partagée par un auditoire bouleversé par la beauté de cette œuvre laissée inachevée par la mort, à 35 ans, dans la pauvreté et la maladie de  son compositeur.

La seconde partie, consacrée au concerto pour clarinette et orchestre  a été interprétée de façon remarquable par André Kerver. Il a suscité émotion et ferveur du public qui, conquis, n'a pas ménagé ses applaudissements.

Un concert de qualité qui s'est clôturé par des extraits de l'opéra de la flûte enchantée avec un "Pa pa pa" réjouissant.

D.R.