VOYAGE À LYON AVEC PUYMÉRAS MON VILLAGE (22 septembre)

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VOYAGE À LYON AVEC PUYMÉRAS MON VILLAGE (22 septembre)

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01 septembre 2018 - 16:58
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L’association « Puyméras mon village » organise le 22 septembre un voyage d’une journée à Lyon. Le voyage est ouvert à tous, adhérents ou non adhérents, Puymérassiens ou non.

Le programme de la journée comprend la visite du parc de la Tête d’or, la visite de la colline de Fourvière, et la visite guidée de la basilique.

Le départ aura lieu de Puyméras 7 heures de la cave la Comtadine et à 7 h 15 à Vaison à la cave La Romaine.

Tarifs : 50 € pour les adhérents à l’association, 55 € pour les autres. Ces tarifs comprennent les trajets en car, le restaurant à midi, les entrées et la visite guidée.

Inscriptions : 06 07 08 37 61 ou 06 86 84 28 42 avant le 10 septembre.

RESTAURANT

 

 

Le repas est prévu au restaurant le Pizay, à proximité de la place des Terreaux, sur la presqu’île entre Rhône et Saône. Très bien noté par les guides gastronomiques, le restaurant est remarquable par ses peintures murales : « Le Bistrot Pizay réunit tous les éléments du bistrot lyonnais par excellence. Un cadre pittoresque, des fresques murales, de petites tables en bois où se marient l´ancien et le moderne » et « un bistrot à découvrir sans hésiter pour déguster les incontournables de la cuisine lyonnaise et pour son accueil chaleureux. »

 

LE PARC DE LA TÊTE D’OR

Situé sur les bords du Rhône, le parc de la Tête d’or couvre une superficie de 105 hectares. Il est accessible par 7 entrées, dont la plus remarquable est la porte des Enfants du Rhône qui ouvre sur la perspective d’un lac de 16 hectares, centre de la composition paysagère. Gratuit, il demeure aujourd’hui l’un des plus grands et plus beaux parcs urbains de France.

Depuis quelques années, les équipes du parc de la Tête d’or s’engagent à rendre le site accessible aux personnes en situation de handicap : choix de matériaux adaptés, suppression d’obstacles, création d’une rampe d’accès à proximité de la Cité internationale, consultation des associations sur le projet de la plaine africaine, création d’une aire de jeux accessibles.

L’ensemble des sanitaires a été réaménagé, ils sont accessibles en toutes saisons aux personnes à mobilité réduite. Le parking du parc de la Tête d’or est également accessible aux véhicules des personnes détentrices de la carte européenne de stationnement. Parallèlement, les équipes du Jardin botanique proposent des visites guidées des grandes serres, aux personnes aveugles et malvoyantes.

Le parc de la Tête d’or accueille, depuis octobre 2006, une plaine africaine au coeur du Jardin zoologique. Une cohabitation de plusieurs espèces animales vivant dans la savane africaine : girafes, antilopes, watusis et autres animaux du même biotope. Cet aménagement est l’une des étapes de la requalification du zoo, elle a été accompagnée de la rénovation de certains enclos, comme celui des crocodiles.

La Roseraie internationale s’étend sur 5 hectares et compte plus de 16 000 rosiers, répartis en 450 variétés.

HISTOIRE

Lyon se dote, en 1857, d'un parc paysager. Comptant parmi les pièces maîtresses des grands travaux du Préfet Vaïsse, son empreinte marque le paysage urbain et fait partie intégrante de l'identité de la ville et de sa renommée.

Les 117 hectares de terres dites de la Tête d'or sont achetés en 1856 pour la somme de 1 250 000 francs. Il a fallu enlever une partie du domaine d'origine pour améliorer les digues qui protégeaient du Rhône.

Le nom vient de la tradition selon laquelle un trésor avec une tête de Christ en or y aurait été enfoui, provenant de la colonie juive persécutée sous Philippe le Bel.

Le réalisateur du Parc est le paysagiste suisse Denis Bühler. En quatre ans, il donne sa physionomie actuelle à l'ensemble, ouvertement inspiré du Bois de Boulogne et des jardins anglais. Des travaux gigantesques sont menés, comme le creusement du lac par les chômeurs engagés par la municipalité. Tony Garnier apporta de la modernité en créant en 1904 et 1912 la vacherie du Parc, influencée par l'art nouveau.

À voir : les grilles, l'embarcadère, l'orangerie, la roseraie, le parc zoologique, le Jardin botanique, les serres du parc de la Tête d'or.  

 

FOURVIÈRE

Fourvière est la colline qui domine le centre de Lyon à l'ouest. Surnommée la « montagne mystique » par Jules Michelet1, elle est le plus ancien lieu d'occupation de Lyon, comme lieu de fondation de la ville romaine de Lugdunum sur le site d'un sanctuaire gaulois antérieur dédié au dieu Lug (Lugdunum signifiant « colline de Lug »). Aujourd'hui, on la surnomme souvent la colline qui prie, de par ses nombreux bâtiments religieux, dont sa basilique, et en opposition à la colline qui travaille référençant la colline opposée de La Croix-Rousse.

C'est un site emblématique de la ville de Lyon. Lieu d'installation historique de la population, elle a conservé de nombreuses traces du passé. C'est aussi là qu'est implantée la Basilique de Fourvière, sans doute le monument religieux le plus connu de la ville.

 

LA BASILIQUE DE FOURVIÈRE

Son architecture de style néobyzantin ou romano byzantin est l'œuvre de Pierre Bossan, lequel, obligé de superviser le chantier de loin pour raisons de santé, délègue une grande partie de l'exécution de l'œuvre à Louis Sainte-Marie Perrin. L'architecture très particulière de l'édifice lui vaut de nombreux admirateurs, mais aussi de très vives critiques.

Propriété de la commission de Fourvière et non de l'archevêché depuis sa fondation, la basilique n'est donc pas concernée par la loi de 1905 et reste propriété privée, notamment grâce à la diplomatie du maire Édouard Herriot, moins anticlérical que son prédécesseur Victor Augagneur. Néanmoins, malgré ce statut, la basilique obtient à la fin du XXe siècle une reconnaissance officielle de son statut de monument lyonnais. L'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 26 septembre 1977 ; puis il est reconnu d'utilité publique le 15 octobre 1998, juste avant son inscription au patrimoine mondial le 5 décembre de la même année, au titre du Site historique de Lyon. Enfin, le 25 mars 2014, il est classé monument historique.

La basilique constitue un des repères les plus visibles de l'agglomération, et un des symboles de la ville de Lyon. Elle donne à Lyon son statut de « ville mariale ». Environ deux millions de touristes sont accueillis chaque année dans la basilique. Le complexe basilical comprend non seulement l'édifice, la chapelle Saint-Thomas et la statue, mais aussi l'esplanade panoramique, le jardin du Rosaire et l'archevêché de Lyon.

 

En savoir plus :

Notre dame de Fourvière

Parc de la Tête d'or

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