JOURNÉE NATIONALE D’HOMMAGE AUX « MORTS POUR LA FRANCE » PENDANT LA GUERRE D’ALGÉRIE ET LES COMBATS DU MAROC ET DE TUNISIE
Le 5 décembre, en cette journée nationale, la République renouvelle solennellement son hommage aux « morts pour la France » de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. La nation se souvient de toutes les victimes, civiles comme militaires, de ce conflit qui brisa tant de destins et généra tant de violences.
De 1952 à 1962, en Algérie, au Maroc et en Tunisie, près de deux millions d’hommes ont servi nos armes. 70 000 ont été blessés, plus de 25 000 sont tombés pour la France. Hier, ils ont combattu avec dévouement pour nos couleurs, aujourd’hui, ils reposent dans la mémoire nationale.
C’est à toute cette génération, celle qui a eu « 20 ans dans les Aurès » que nous consacrons cette journée. À ceux qui y trouvèrent la mort, à ceux qui en revinrent, y ont souffert et en souffrent encore, marqués dans leur chair comme dans leur esprit. Le souvenir de ces mois de service et de guerre est toujours vivace chez nombre d’anciens combattants.
Dans cet hommage et dans la reconnaissance de la douleur, nous pensons à toutes les femmes et à tous les hommes, dont les destins ont été bouleversés par ces combats. Les armes se sont tues depuis 61 ans, mais cette période occupe dans notre histoire et dans notre mémoire nationale une place toute particulière. L’histoire de la guerre d’Algérie est celle d’une déchirure, d’une blessure non cicatrisée, de drames familiaux, personnels et même intimes, d’un enchevêtrement de destins bousculés parfois brisés.
L’association des anciens combattants d’Algérie C.A.T.M. du canton de Vaison et la municipalité invitent la population à s’associer à cet hommage, parce que cette histoire est complexe, sa mémoire est plurielle. Parce que cette histoire est la nôtre, il est nécessaire de continuer son enseignement et de permettre sa juste compréhension. Parce que ces mémoires sont essentielles pour la construction de nos identités et pour notre cohésion nationale, sa transmission aux jeunes générations doit se poursuivre de manière apaisée.
Commémoration : mardi 5 décembre 11 h monument aux morts du site de la Villasse.