CANDIDE

Dates et heure: 
Samedi, 10 juillet, 2021 - 10:00 - Dimanche, 25 juillet, 2021 - 18:00
Lieu: 
chez Gérard HOULAHAN BAUME DES PÈLERINS 10, Grande Rue - Sablet

Peintures et Dessins de Per GULDEN et Margret STORCK 

Vernissage le 9 juillet à partir de 18h00

Ouvert 10h - 12h et 16h - 18h             *sinon sur rdv :

07 86 15 73 69

La deuxième exposition du projet "Kazbek" sera inaugurée dans le Vaucluse le 9 juillet 2021. Après que la première exposition intitulée "Le langage des cigognes" ait déjà abordé le thème de la compréhension au-delà des frontières de la langue, Margret Storck et Per Gulden reprennent le sujet dans leur deuxième projet "Candide". Dans un dialogue Kazbek du 06 mai 2017, Gulden mentionne le livre "Candide" du philosophe français Voltaire. Le hasard a voulu que Margret Storck ait un rendez-vous le lendemain avec - Candide, un ami de Sablet.

Candide" de Voltaire représente le choc de deux mondes, de deux langues et de deux esprits brillants du siècle des Lumières. Le philosophe allemand Leibnitz et le philosophe français Voltaire s'affrontent sur la question de savoir si ce monde est bon ou mauvais. Et Voltaire fait publier son roman "Candide" sous le pseudonyme du Dr Ralph, un Allemand, et la version française n'est apparemment que la traduction.

Et c'est là que Kazbek entre en jeu, oui, en jeu. Storck et Gulden parlent tous deux d'expériences limites. Qu'est-ce qui se cache derrière les mots, et qu'est-ce qui se cache derrière les images ? Ce qui est compréhensible et ce qui dépasse l'entendement. Est-il possible de mettre des images en mots, ou les mots ne génèrent-ils pas eux-mêmes leurs propres images dans l'esprit du spectateur ? Ou, pour aller encore plus loin, chacun ne voit-il pas sa propre image. Plus les artistes entrent dans les détails, plus ils se rapprochent du domaine dans lequel l'imagination du spectateur peut se déployer librement. Et le libre développement des images individuelles signifie aussi l'absence de compréhension, de concept, de langage. Et dans ce sens, Margret Storck et Per Gulden nous invitent à voir l'exposition de leurs pièces comme un jardin, à nous fier à l'immédiateté des impressions sensuelles, à rechercher la beauté des fleurs, même si elles n'attirent pas toujours immédiatement le regard.

 

 

 

 

 

X