LE MUSÉE DE LA ROMANITÉ A NÎMES

Dates et heure: 
Jeudi, 14 mars, 2019 - 18:00
Lieu: 
Amphithéâtre de la cité scolaire

La conférence « Le musée de la romanité à Nîmes : de l’architecture à son organisation » sera présentée pour l’Université pour tous par Dominique Darde, conservatrice du musée le jeudi 14 mars à 18 heures à l’amphithéâtre de la cité scolaire.

Inauguré en juin par la ministre de la Culture Françoise Nyssen, le musée de la Romanité est organisé autour d'une rue intérieure suivant le tracé de l'ancien rempart augustéen. Il est doté d'un toit-terrasse offrant un panorama exceptionnel et d'un jardin ouvert à tous. Mosaïques, fresques, statues, objets de la vie quotidienne... : quelque 5.000 œuvres antiques sont désormais présentées dans un espace ultramoderne de métal et de verre de 9.200 m2, selon un parcours chronologique et thématique allant du 7e siècle avant notre ère jusqu'au Moyen-Âge.

Symboliquement, le projet muséographique est « centré autour de l'atrium de 17 mètres dans lequel est exposé un fragment spectaculaire du Sanctuaire de la Fontaine, en allusion à la source originelle et à sa divinité, Némausus, qui a donné naissance à Nîmes », explique la conservatrice en chef Dominique Darde.

Le Musée de la Romanité a été conçu par l’architecte Elizabeth de Portzamparc.

 

Dominique Darde est conservatrice en chef du nouveau musée ouvert à Nîmes en 2018, le Musée de la romanité.

Après des études de langues à l'université de Tours puis d'histoire de l'art et d'archéologie à l'université de Paris I, elle a participé à divers chantiers de fouille dans le sud de la France, en particulier à des opérations de sauvetage à Nîmes. Elle a commencé sa carrière dans les musées comme conservatrice adjointe à l'écomusée du mont Lozère (parc national des Cévennes). C’est pour réfléchir à un musée que la jeune diplômée d’histoire de l’art de la Sorbonne a été retenue au concours de conservateur en chef de la ville de Nîmes par Jean Bousquet en 1985. Dominique Darde s’est donc installée à Nîmes en 1985. Spécialisée dans la période grecque et romaine avec un penchant pour l’épigraphie latine et l’architecture romaine, elle a trouvé dans la préfecture gardoise un terrain de « jeu » exceptionnel. Convaincue qu’un musée de la Romanité verrait le jour tôt ou tard à Nîmes, Dominique Darde a patienté. Puis vint la mise au jour des mosaïques de Penthée et Achille en juin 2007. Ce fut un élément déclencheur. De fait, onze ans plus tard, le musée de la Romanité est devenu réalité face à l’amphithéâtre antique. Il intègre une partie des vestiges du rempart romain et fait écho à ce qu’on trouve dans la ville.

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