Andrew Talbot est Buissonnais depuis six ans. Reconnu parmi les quinze meilleurs artistes hyperréalistes au monde, il présente pour la première fois ses œuvres dans son village d’adoption. Jusqu’à demain soir, la Tour de guet accueille une quarantaine de tableaux, véritables trompe-l’œil de la réalité.

Originaire du nord-ouest de l’Angleterre, Talbot peignait déjà à 15 ans. Diplômé des beaux-arts de Loughborough, il mène depuis plus de vingt ans une carrière internationale saluée par de nombreuses distinctions. Son art, enraciné dans le courant hyperréaliste né aux États-Unis dans les années 1970, va au-delà de la simple imitation du réel : il insuffle émotion et narration à chaque toile.

En général, il commence par composer une nature morte dans son atelier, puis il la photographie, jusqu’à 200 fois « pour capturer chaque détail ». Il la garde ensuite près de lui pendant qu’il peint.

L’exposition réunit six œuvres originales à l’huile sur bois et une trentaine de reproductions en édition limitée. Le public pourra y découvrir ses thèmes de prédilection — natures mortes, portraits, scènes rurales et intérieurs domestiques — où la lumière, les jeux de transparence et le clair-obscur révèlent toute la sensibilité de son regard, et les acheter, à partir de 55 €.

Exposition encore demain de 10 h à 17 h en présence du peintre.