LA SCULPTURE DANS LA VILLE ROMAINE : UN ART CODIFIÉ ET OMNIPRÉSENT

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LA SCULPTURE DANS LA VILLE ROMAINE : UN ART CODIFIÉ ET OMNIPRÉSENT

Vaison-la-Romaine
02 février 2025 - 10:49
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Jeudi, dans son cycle sur la sculpture, après avoir évoqué Camille Claudel et Antoine Bourdelle, l’Université pour tous a traité un sujet qui, si l’on ose dire, est plus proche des Vaisonnais : « la sculpture dans la ville romaine ».

On sait que, dans le monde romain, la sculpture est un art particulièrement important. Il n'est pas qu’esthétique et décoratif, il est aussi religieux, commémoratif et politique, lié dans l’espace public au culte impérial qui veut que les empereurs et leur famille soient considérés comme des divinités. Les villes « étaient une vraie forêt de statues ». Des statues importées de Rome, fabriquées par des ateliers d’artisans qui ne signaient par leurs œuvres

La conférencière invitée, Cécile Carrier, travaille actuellement au musée de la Romanité de Nîmes comme chargée d'études et adjointe au patrimoine. Elle connaît la question, mais aussi la région puisqu'elle a fait sa thèse de doctorat à l’université d’Aix-Marseille sur « les programmes iconographiques dans les monuments publics en Gaule narbonnaise ».

En nous donnant des exemples pris à Nîmes, en Italie dans le forum de Velia et dans le site antique de Roselle en Étrurie, en Espagne dans le théâtre de Mérida et dans le Nymphée d’Hérode Atticus à Olympie, elle nous a détaillé les codes connus des habitants de l’époque qui faisaient que « les statues se lisaient comme des BD » : le type de coiffure, l’habit (la toge, la cuirasse, ou la semi-nudité), les couleurs (les statues étaient très colorées comme à la période baroque, et non pas blanches comme à la Renaissance) étaient autant de signes à décrypter.

Prochaine conférence de l’Université pour tous : jeudi 6 février à 18 h au Théâtre des Deux Mondes sur un sujet d’actualité : « Doit-on avoir peur des matières plastiques ? », par Patrick Navarre, directeur de recherche au CNRS.

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